La PNL et l'hypnose sont deux disciplines qui s'intéressent à la relation entre la pensée, le langage et le comportement. Elles partagent un présupposé fondamental : "la carte n'est pas le territoire".
Qu'est-ce que "la carte n'est pas le territoire" ?
Cette expression, empruntée au fondateur de la sémantique générale Alfred Korzybski, signifie que notre perception de la réalité est subjective et influencée par nos expériences et nos croyances.
En PNL, "la carte n'est pas le territoire" est utilisé pour expliquer que nos comportements sont déterminés par nos cartes mentales, c'est-à-dire par la façon dont nous percevons le monde.
En hypnose, "la carte n'est pas le territoire" est utilisé pour expliquer que nous pouvons changer nos comportements en changeant nos cartes mentales.
Exemples :
- Une personne qui a peur des araignées peut avoir une carte mentale des araignées comme des créatures dangereuses et menaçantes. Cette carte mentale peut la conduire à éviter les araignées ou à paniquer lorsqu'elle en voit une.
En PNL, un thérapeute peut aider cette personne à changer sa carte mentale des araignées en la faisant visualiser des araignées inoffensives ou même bénéfiques. Cette nouvelle carte mentale peut l'aider à surmonter sa peur des araignées.
- Une personne qui veut perdre du poids peut avoir une carte mentale de la nourriture comme d'une récompense ou d'un moyen de se réconforter. Cette carte mentale peut la conduire à manger trop et à prendre du poids.
En hypnose, un thérapeute peut aider cette personne à changer sa carte mentale de la nourriture en la faisant visualiser des aliments sains et nutritifs. Cette nouvelle carte mentale peut l'aider à perdre du poids.
On avance que nous percevrions plus de deux milliards de fragments d'informations par seconde. Notre conscient ne peut en traiter qu'environ 7 simultanément, on fait donc le tri sur ce qui nous importe à ce moment précis.
Je suis assis devant mon ordinateur, je sens mes pieds sur le sol, je choisis de lire ce texte, écouter peut-être le bruit la maison, de la musique, penser à quelque chose que je dois faire… Mais très vite on se rend compte qu'on ne peut pas tout percevoir !
Il s'agit d'établir à tort un lien entre des éléments. Par exemple, avoir un accident de voiture sur une route peut nous faire penser à tort que cette route est dangereuse, bien que des milliers d'autres conducteurs l'empruntent quotidiennement sans incident.
Cela consiste à associer ce que l'on perçoit à une règle générale. Par exemple, après un accident, généraliser en pensant que toutes les routes sont dangereuses et que conduire est intrinsèquement risqué.
La plupart des conflits relationnels (ou avec soi-même- naissent de la confusion entre la carte que nous avons élaborée et la réalité du terrain. Notre carte du monde est influencée par nos choix, nos perceptions et notre vécu. Ainsi, chacun de nous a une vision différente de son environnement, ce qui peut limiter notre compréhension du monde tel que d'autres personnes l'ont adopté.
Il n'y a pas de carte meilleure ou pire, car chaque individu est unique. La vérité pour l'un peut ne pas l'être pour l'autre, et vice versa. Parfois, il est essentiel de sortir de sa propre carte pour entrer dans celle de l'autre, afin de comprendre le monde selon son point de vue.
C'est le fondement d'une communication authentique et harmonieuse.